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Séance n°40

Séance n°40 – 14 décembre 2023Séance n°40 – 14 décembre 2023

Jeu n°1 —

On compose un texte constitué de trois paragraphes. Les deux phrases qui articulent ces paragraphes sont données. Chacun écrit une première partie, puis donne, texte caché sa feuille à un autre participant. Sur celle qu’on a reçue, on écrit la deuxième partie, et on recommence les échanges, jusqu’à ce qu’on ait complété le troisième paragraphe. Les deux phrases en italique sont celles imposées pour cet exercice.

Les textes :

Il avait suivi sa compagne au grand centre commercial qui drainait toute la région en une grande messe mercantile. Tandis que sa moitié s’était précipitée dans le Séphora qui lui tendait ses présentoirs aguicheurs, il avait préféré s’éloigner un peu, n’osant approcher des effluves capiteux et trop mélangés.

Il déambula un moment de vitrine en vitrine, jusqu’à ce que son regard accroche la façade obscure d’une toute petite échoppe.

C’était un cabinet de mage. Aussi y voyait-on évidemment le crâne contenant une bougie, et de nombreux grimoires aux couvertures compliquées et aux tranches luisantes d’un bleu éthéré particulièrement inquiétant.

La faim lui tenaillait le ventre. Dans sa fuite, il n’avait évidemment pas songé à emporter de vivres… Son estomac lui hurlait de toquer à la porte, mais son esprit le bloquait. Après tout, les mages n’avaient pas une bonne réputation…

« Enfin ! Ressaisis-toi, se dit-il. Depuis quand les fugitifs peuvent-ils se permettre d’avoir des préjugés ? »

Il n’eut pas le temps de se saisir de la lourde poignée de bronze que la porte s’ouvrit d’elle-même. Projeté violemment dans la pièce par une force invisible, il se sentit soudain perdre connaissance…

Il ouvrit les yeux. La pièce avait complètement changé. D’ailleurs, ce qu’il voyait par les fenêtres n’avait plus rien à voir avec le monde qu’il connaissait. Bon sang, se dit-il. Mais que s’était-il donc passé ?

Un livre était par terre, entièrement ouvert sur une page troublante. Des couleurs chatoyantes décoraient les pages avec gaité. Au centre de cette illustration, remplie d’enchantements, se trouvait une étrange créature qui esquissait un sourire malicieux. C’était un génie.

Comme quoi, il ne faut pas acheter tout et n’importe quoi dans un vide-grenier. Et encore moins de livres douteux !

Texte composé par accident et par Vincent, Lou Brunel et Noor.


— Et le dernier carton ! Pfiouh !

Elle le posa sur l’étagère déjà bien remplie, et se massa le dos. Ce déménagement dans une vieille librairie, c’était pas de tout repos !

Zoé s’appuya sur l’étagère pendant un instant, mais catastrophe ! Celle-ci, pleine à craquer, céda dans un fracas monumental et un nuage de poussière. Elle toussa et s’aperçut qu’en tombant l’étagère avait découvert une porte, toute simple. Zoé n’hésita pas une seconde et l’ouvrit.

C’était un cabinet de mage. Aussi y voyait-on évidemment le crâne contenant une bougie, et de nombreux grimoires aux couvertures compliquées et aux tranches luisantes d’un bleu éthéré particulièrement inquiétant.

Ses yeux mirent un moment à s’accommoder à la pénombre. À tel point qu’elle crut, pendant de longues minutes, être seule, à l’exception du capharnaüm poussiéreux qui encombrait la pièce parfois jusqu’au plafond. C’est lorsqu’elle entendit une expectoration rauque qu’elle avisa enfin le vieil homme en robe de chambre, vautré dans un fauteuil derrière un comptoir trop chargé. Elle allait dire quelque chose, mais la poussière la fit éternuer.

— À vos souhaits, marmonna le vieillard.

— Merci bien. D’ailleurs, justement…

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase. Le vieux magicien fit un geste de la main, et elle sombra soudain dans les ténèbres.

Elle ouvrit les yeux. La pièce avait complètement changé. D’ailleurs, ce qu’elle voyait par les fenêtres n’avait plus rien à voir avec le monde qu’elle connaissait. Bon sang, se dit-elle. Mais que s’était-il donc passé ?

Ses souvenirs lui faisaient défaut… Cette force invisible l’avait poussée, elle était tombée au sol. Puis, miraculeusement, elle s’était évanouie… Étrange…

Elle prit soudainement conscience d’une chose ; l’odeur ! L’odeur était la même ! C’était d’ailleurs la seule chose qu’elle pouvait reconnaitre. Les tapis n’étaient plus, les grimoires disparus, et les décorations macabres envolées ! Autour d’elle, des murs de métal, et au centre de la pièce, une sorte de panneau de contrôle…

Le paysage derrière les fenêtres n’était que nuit. Soudain, l’odeur du début se densifia au point d’envahir toute la pièce. Une voix sortie de nulle part ricana alors :

« Ça y est ? Enfin réveillée ? »

Texte composé par accident et par Heilani, Vincent et Lou Brunel.


Le rendez-vous était fixé à quatorze heures. Elle regarda ma montre : 13h58. Il ne lui reste que deux minutes pour arriver à l’heure. Le sorcier a été formel : il était fondamental d’être ponctuel.

Elle accéléra le pas, ses bottines battant le pavé noir de pluie, jusqu’à enfin apercevoir la lourde porte de chêne. Soulagée, elle entra à 14h00, pile.

C’était un cabinet de mage. Aussi y voyait-on évidemment le crâne contenant une bougie, et de nombreux grimoires aux couvertures compliquées et aux tranches luisantes d’un bleu éthéré particulièrement inquiétant.

L’ambiance était pesante, mais douce, enveloppante. Une lourde odeur d’encens et de myrte flottait dans l’air. Au fond de la pièce, elle la vit, assise à sa table, recouverte de lourds bijoux dorés : la Cartomancienne.

S’armant de son courage et de sa conviction à oublier que ce monde n’était pas le sien, elle fendit la foule de la grande pièce vers son objectif : ses questions méritaient des réponses.

Elle posa, sûre d’elle, une bourse sur la table. D’un grand sourire, la cartomancienne l’invita à s’asseoir, puis lui demanda, sans la regarder, de poser ses mains dans les siennes.

Elle ouvrit les yeux. La pièce avait complètement changé. D’ailleurs, ce qu’elle voyait par les fenêtres n’avait plus rien à voir avec le monde qu’elle connaissait. Bon sang, se dit-elle. Mais que s’était-il donc passé ?

Possibilité 1 — Voyage dans le temps. Peu probable, mais toujours fiable comme première hypothèse.

Possibilité 2 — Hallucinations. Pas de justifications nécessaires.

Possibilité 3 — Extra-terrestres. Un autre coupable facile.

Possibilité 4 — Cercle de téléportation caché sous un tapis, déclenché accidentellement. C’était l’explication la plus rassurante, car il lui suffisait de retracer ses actions et trouver où était le déclencheur.

Possibilité 5 — Les lois physiques de causalité avaient cessé de fonctionner. Chaque action avait désormais un effet aléatoire, et les effets arrivaient arrivaient sans cause. Pas la plus rassurante des idées, mais vu l’état des choses, ça n’expliquerait probablement rien.

Texte composé par accident et par Barbara, Marine et Antharès.


En me promenant dans les vallées de la région, il aperçut au loin une boutique aussi étrange que terrifiante. En regardant aux alentours, pour voir s’il n’y avait personne pour la visiter, il s’approcha lentement.

La porte était, semblait-il, ouverte. La poignée était faite d’os et de pierres précieuses. Les reliefs sur la porte l’observaient avec méfiance. Intimidé, il entra avec prudence pour découvrir ce lieu mystérieux.

C’était un cabinet de mage. Aussi y voyait-on évidemment le crâne contenant une bougie, et de nombreux grimoires aux couvertures compliquées et aux tranches luisantes d’un bleu éthéré particulièrement inquiétant.

Des potions mijotaient paresseusement dans un coin de la pièce, des petits voletaient un peu partout, attrapant çà et là un grimoire ou un ingrédient.

Ébahi, il ouvrait grand les yeux, tentant vainement de capter tous les mouvements dans le cabinet. Le sorcier avait spécifié de ne surtout rien toucher. Néanmoins, la tentation avait été trop forte. Il avait posé son doigt sur un des grimoires aux coutures de cuir.

Il ouvrit les yeux. La pièce avait complètement changé. D’ailleurs, ce qu’il voyait par les fenêtres n’avait plus rien à voir avec le monde qu’il connaissait. Bon sang, se dit-il. Mais que s’était-il donc passé ?

La rue avait disparu, l’Angleterre semblait loin. Des champs s’étalaient à perte de vue. Encore plus étrange, ses souvenirs filaient de plus en plus. Plus les secondes passaient et plus il oubliait ce qui avait précédé ce moment.

La boutique de mage disparaissait de son esprit, ainsi que les raisons qui l’avaient poussé à y entrer.

Dans la véritable échoppe, contemplant sa victime hagarde, la magicienne attendit patiemment que l’effet soit total avant de la rejoindre dans cette autre dimension.

Texte composé par accident et par Noor, Barbara et Marine.


Elle marchait depuis des heures. La pluie battante trempait ses vêtements. Désespérée, elle s’apprêtait à renoncer, et rebrousser chemin… Quand soudain, elle aperçut un léger filet de fumée qui semblait danser entre les arbres.

S’approchant à pas de loup, elle arriva enfin près d’une drôle de bicoque biscornue. Se faufilant près du carreau d’une fenêtre, elle se demandait à qui était cette chaumière.

C’était un cabinet de mage. Aussi y voyait-on évidemment le crâne contenant une bougie, et de nombreux grimoires aux couvertures compliquées et aux tranches luisantes d’un bleu éthéré particulièrement inquiétant.

Tout à coup, le sol se mit à trembler. Les étagères commencèrent à se mouvoir, le sol se fit océan, et une brume imbibée d’embruns se leva sans qu’elle puisse expliquer ou deviner son origine.

Un fracas assourdissant résonna avec tant de puissance que le bois se brisa. Un tourbillon emporta objets, murs, et âmes. Une silhouette voguait dans cette tornade. Une fois précipitée dans une autre dimension, ce qui semblait être un magicien s’éveilla.

Elle ouvrit les yeux. La pièce avait complètement changé. D’ailleurs, ce qu’elle voyait par les fenêtres n’avait plus rien à voir avec le monde qu’elle connaissait. Bon sang, se dit-elle. Mais que s’était-il donc passé ?

Le grand soleil d’il y a dix minutes avait laissé place à une pluie battante de couleur rose bonbon. Elle s’approcha de la fenêtre. Des champignons aux couleurs éclatantes avaient poussé dans ce qui était auparavant une rue bondée de passants empressés.

Battant des paupières trois ou quatre fois, elle fixa son mug de thé désormais vide et balbutia :

— C’était quoi, comme genre de thé ?

Texte composé par accident et par Lou Brunel, Noor et Barbara.


La dernière adresse qu’on lui avait indiquée était au bout de la rue Langdon.

La devanture sombre et dorée était assez équivoque pour quiconque a les codes du milieu. Il entra. L’intérieur était à l’image de l’extérieur.

C’était un cabinet de mage. Aussi y voyait-on évidemment le crâne contenant une bougie, et de nombreux grimoires aux couvertures compliquées et aux tranches luisantes d’un bleu éthéré particulièrement inquiétant.

Il en sortit un au hasard. Un tome un peu plus petit que les autres. Les coins de la tranche et de la couverture étaient décolorés et commençaient à s’émietter.

En regardant sa main, il s’aperçut qu’une poudre fine et grise lui restait sur les doigts. Il l’ouvrit au milieu, sur une double page couverte d’encre noire.

Après l’avoir fixée longtemps, il découvrit qu’en vérité les pages n’étaient pas complètement noires, mais tachetées de blanc, comme une rudimentaire carte des étoiles.

Mais, après l’avoir observée si longtemps, il s’aperçut qu’il n’existait plus rien d’autre que le noir taché d’étoiles.

Il ouvrit les yeux. La pièce avait complètement changé. D’ailleurs, ce qu’il voyait par les fenêtres n’avait plus rien à voir avec le monde qu’il connaissait. Bon sang, se dit-il. Mais que s’était-il donc passé ?

— Eh beh… On dirait qu’on n’est plus au Kansas, Toto…

Texte composé par accident et par Marine, Antharès et Heilani.


Alice était, pour la troisième fois cette semaine, inconsciente et attachée à une chaise. Elle avait même développé une sorte de protocole : d’abord deux inspirations courtes par le nez, pour détecter toute odeur de soufre, de fumée ou d’amande. Cette fois-ci, elle ne sentait que des vieux livres, du moisi et de la poussière.

Puis elle écouta pendant quinze respirations. Pas de voix, pas de pas. Elle pouvait enfin ouvrir les yeux et découvrir la pièce.

C’était un cabinet de mage. Aussi y voyait-on évidemment le crâne contenant une bougie, et de nombreux grimoires aux couvertures compliquées et aux tranches luisantes d’un bleu éthéré particulièrement inquiétant.

Alice s’avança en regardant autour d’elle, émerveillée. Quel endroit fantastique !

Curieuse, elle commença à fourrer son nez un peu partout jusqu’à un grand grimoire orné d’une horloge, et tenu par un lapin de bois.

Alice effleura le curieux grimoire avant de l’ouvrir à une page au hasard. Mais, une vive lueur l’effraya, et elle ferma les paupières.

Elle ouvrit les yeux. La pièce avait complètement changé. D’ailleurs, ce qu’elle voyait par les fenêtres n’avait plus rien à voir avec le monde qu’elle connaissait. Bon sang, se dit-elle. Mais que s’était-il donc passé ?

Complètement déboussolée, elle fit du regard le tour de son nouvel environnement. La pièce était un capharnaüm de divers appareils électroniques ou mécaniques dans divers états de démontage.

L’extérieur était également différent. Elle voyait des chevaliers en armure, des fées, des magiciens. Et le ciel était sillonné de dragons de toutes sortes.

Sa stupeur fut interrompue par le tintement d’une clochette. La porte venait de s’ouvrir. Un Minotaure se tenait devant elle.

— Holà, mécanicien. Je requiers un de tes sortilèges contre une bourse d’écus…

Texte composé par accident et par Antharès, Heilani et Vincent.


Jeu n°2 —

On tire (virtuellement) cinq cartes sujets (une par catégorie) et une carte de fin d’histoire dans le set Steampunk des Cartes à Raconter. Ensuite, on écrit une courte histoire mettant en scène au moins trois de ces éléments et dont la fin est celle donné sur la carte.

Les textes :

Barbara a reçu les cartes suivantes : Personnage : Un alchimiste — Aspect : Lunaire — Objet : Un parapluie Lieu : Un dirigeable — Événement : Une expédition

Céleste attrapa son livre préféré sur la plus haute étagère de son papa. C’était un livre de grande personne, comme il avait l’habitude de dire. C’était l’histoire du plus célèbre alchimiste du pays, celui qui avait enfin réussi à transformer le métal le plus commun en la pierre la plus précieuse qui soit  : le saphir. Archimède était un personnage passionnant, un peu lunaire, et ses aventures captivaient Céleste depuis de nombreuses années. Sa préférée étant celle de son expédition dans la cité blanche. L’alchimiste était connu pour son utilisation peu commune du parapluie à vapeur. Son équipe et lui avaient embarqué dans son dirigeable privé, armé jusqu’aux dents de parapluies bleutés.

— Céleste, tu la connais par cœur l’histoire d’Archimède, je ne vais pas encore te la lire… Choisis une autre aventure si tu veux, marmonne le papa bien trop occupé.

— Noooon, c’est celle-ci que je veux, insiste la petite fille en faisant de grands yeux doux, s’il te plait !

— Bon, très bien, répond ce dernier incapable de résister aux yeux de chat de sa fillette.

Il saisit le lourd grimoire à la couverture de cuir rouge :

— Il était une fois, le plus célèbre alchimiste du pays…

Quarante minutes plus tard, le papa lève les yeux du livre pour découvrir Céleste lovée, endormie sur une pile de parchemins jaunis. Pour la forme, il lut la dernière phrase en murmurant :

— Les explorateurs parvinrent à s’enfuir de justesse après avoir découvert que la cité n’était peuplée que d’automates.

Barbara


Vincent a reçu les cartes suivantes : Personnage : Un inventeur — Aspect : Intrépide — Objet : Un résonateur acoustique Lieu : Un marché mécanique — Événement : Un cataclysme

L’intrépide Richard Descartes, redoutable coureur de lame1, venait de pénétrer le quartier du marché mécanique sur les traces d’un automéca renégat du nom de Rouille Batteur. Ce dernier avait froidement assassiné son inventeur, avant de prendre la fuite.

Il se savait en territoire dangereux ; le marché mécanique était un labyrinthe de venelles encombrées de minuscules échoppes vendant des pièces et mécaniques de toutes sortes. Une rumeur disait que sous la surface de cet endroit, une cité étrange servait de refuge aux automates en quête de liberté. Vérité ou non, Descartes devait retrouver Batteur avant qu’il ne disparaisse définitivement.

Richard finit par découvrir Rouille perché sur une estrade, haranguant une foule d’automates pendus à ses lèvres de céramique. Le flic sortit son pistolet à vapeur, mais le renégat fut plus rapide que lui. Il déclencha l’arme secrète qu’il avait volée dans le laboratoire de son créateur, après l’avoir tué. Le résonateur acoustique émit une puissante oscillation sonore, inoffensive pour les mécanismes, mais cataclysmique sur les êtres de chair et de sang. Elle assomma tout être vivant dans un rayon de plusieurs kilomètres, envoyant Descartes ad patres les tympans perforés.

Enfin débarrassés de toute menace, et après un dernier adieu (sous la forme d’un geste particulièrement grossier) les automates fermèrent hermétiquement les portes de leur cité secrète.

Vincent Corlaix



  1. Une sorte de gendarme formé à la chasse et l’élimination d’automates déréglés.↩︎

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