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Décrire ou raconter une histoire inspirée par l’image ci-dessous. Mais en y ajoutant un élément qui n’apparait pas sur la photo.
Source : Archillect
Ce jeu de cache-cache prend fin aujourd’hui. Je l’ai trouvée, elle est là. 30 messages codés, une course contre la montre pour que le cours du temps ne soit pas altéré. Je crois qu’on s’aime et je crois qu’elle le sait. C’est le XVIème siècle, sa trace menait à Elisabeth III. Dans une minute et 4 secondes elle va laisser une note à sa servante pour que Jean la retrouve en secret.
C’est le dernier chainon. Si ce message lui parvient, l’Angleterre rentre en guerre contre la Turquie. Je vous passe les détails, mais « Violet » perd la guerre.
En revanche, si le message ne lui parvient pas L’Angleterre reste en paix. Durant 3 ans. en bref : « Purple » perd la guerre.
Et si le message tombe dans d’autres mains… Ni Violet, ni Purple ne gagne. La lutte continue.
Je l’observe, elle se rapproche. Elle est furtive et subtilise le message.
C’est le moment, elle commence sa course. Les distorsions temporelles se manifestent, je la suis de prêt. Après 3 couloirs et 2 portes enfoncées sa course termine. Elle m’a senti. Je me rapproche d’elle, elle m’attend. Nous savons tous les deux que c’est la fin pour nous.
Les sbires de Purple et Violet nous ont retrouvés. Je lui prends la main, je l’étreints. On se fixe, elle sait et je le sais : c’est le seul moyen d’être ensemble.
Nos casquent se touchent, des étincelles roses nous éblouissent. Deux êtres de deux époques différentes : une distorsion, une anomalie.
Ni Purple, ni Violet ne nous attrapera. Nous disparaitrons ensemble.
Timothy
Version 1 — Ha ! Comme ça les moustiques nous laisseront enfin tranquilles !
Version 2 — — T’es sûr que c’est la bonne combinaison pour conduire en moto ?
— T’inquiète…
Jérémy O.
C’était l’heure. Maria se préparait pour se rendre à son premier bal de promo. Elle avait refusé toutes les invitations qu’on lui avait faites. Elle n’avait pas envie d’y aller mais cela ne se produisait qu’une fois dans une vie. Alors elle s’était finalement décidée. Heureusement que son frère l’accompagnait. Elle se retrouva perdue dans cette salle immense. La musique était assourdissante. Les gens dansaient autour. Elle se noyait dans la foule. Elle fermait les yeux en essayant de s’oublier dans ce brouhaha. C’est là qu’il la vit. Au milieu des autres. Il tenait à la main une rose. Elle ouvrit les yeux et il attrapa son regard. Et ne le lâcha plus. Il avança alors vers elle en apesanteur jusqu’à se retrouver l’un face à l’autre. Ils étaient dans un autre monde, propulsés sur une autre planète, comme foudroyés.
Carine V.
Les deux explorateurs s’étaient retrouvés au sein d’une boite de nuit du complexe spatial orbitant autour d’un petit soleil de Betelgeuse. La population protéiforme ne prêtait aucune attention aux deux êtres en scaphandres qui se réunirent au centre de la piste.
Les deux silhouettes humanoïdes collèrent leurs casques opaques l’un contre l’autre. Aussitôt, une constellation de pixels de données illumina la surface obscure de leurs visières.
Autour d’eux, les danseurs endiablés ne virent qu’un couple enlacé dans un tête à tête romantique. Ils ne pouvaient pas deviner qu’ils étaient en train d’échanger les conclusions de leurs enquêtes respectives. Le soleil de ce système allait se transformer en super-novæ dans moins d’une heure.
Ils quittèrent discrètement l’établissement, laissant derrière eux les fêtards spiraler dans leur dernière valse.
Vincent Corlaix
On écrit chacun une liste de 5 mots dans le registre de l’émotion. Puis on passe à son voisin de gauche… deux fois !
Liste : Surprise, Déception, Haine, Colère, Joie
Le grand Manitou a parlé. Notre deuxième défi est annoncé. C’est avec surprise que Joe, Rita, Casimir et Julie apprennent qu’ils devront écrire 5 mots sur le registre de l’émotion. Facile. Joe va remporter le défi, il est confiant.
Ils terminent l’écriture et se tournent vers le Grand Manitou qui les fixe puis hurle : « Vous allez devoir les échanger ! » « Maintenant, et deux tours !! ».
La déception. Ils étaient tous ravis de leur petite scribulerie. Joe est particulièrement triste. C’est lorsque Casimir voit son Post-it arrivé dans les mains de Joe qu’il jubile. Le traitre ! C’est quoi ce Post-it ?!
De haine Joe commence à écrire, le papier souffre sous sa mine. De colère il jette des regards à Casimir qui lui a donné son Post-it. Trahison, mesquinerie ! Ton post-it est aussi petit que ton esprit Casimir !
Joe continue d’écrire, pour qu’après quatorze minutes d’intense écriture, le Grand Manitou lui autorise à lire son récit.
C’est sur le mot « Joie » que Joe terminera son récit.
La petite équipe a aimé cet écrit. Enfin tous sauf Joe, qui souligne le dernier mot du récit : « Joie ça s’écrit avec un e, la prochaine fois écrit-le en phonétique. »
Timothy
Liste : […]
Je suis étalé sur le canapé, une émission nulle est sur la télé, mais la télécommande est hors de ma vue. Heureusement, mon petit frère est là. Je lui ordonne d’aller chercher la télécommande. C’est mon larbin il fait tout ce que je dis.
On passe a la télé, c’est du direct je peux même voir la fenêtre du frangin ! Oh, mais attend ! Quelle enflure ! Mon petit frère est dans sa chambre, la télécommande en main et il ri comme un méchant dans les films. Qui pense comme ça ?
Bon, bref, ni une ni deux je cours dans sa chambre malgré la gravité qui ne cesse de ramener mon corp vers le sol. Je l’enchaine sur son lit en guise de punition avec les menottes que, bizarrement, maman et papa avaient laissées sur leur lit, et je retourne sur le canapé.
Allez, j’ai plus qu’a passer cette émission de mer…
Oh non. Il a caché les piles.
Jérémy O.
Liste : […]
Blanche-neige se promenait dans la forêt. Elle chantonnait et rayonnait. Elle avait laissé ses amis préparer tranquillement sa fête d’anniversaire.
Timide avait eu une super idée. Il avait réuni tous les animaux pour composer une comédie musicale endiablée pour son retour. Les cerfs faisaient les basses, les cochons et renards faisaient les médiums et bien sûr les oiseaux jouaient les altos. Ils voulaient tous lui témoigner leur affection.
Ils étaient prêts quand tout à coup un coup de tonnerre retentit. Le ciel s’obscurcit et de lourds nuages noirs envahirent leur maisonnée. La fumée rentrait partout. Ils étaient effrayés. Ils ne savaient pas comment faire pour s’échapper ou libérer l’espace.
Blanche-neige arriva. Elle était tremblante d’angoisse devant ce spectacle de désolation. Et ses amis qui étaient enfermés à l’intérieur ! Comment faire pour les aider ? Elle se mit alors à chanter. Et les notes faisaient s’élever la noirceur. Plus elle donnait de la voix, plus l’espace s’ouvrait. Ses amis ragaillardis se mirent ainsi à chantonner. Voyant que les cieux apparaissaient, ils accentuaient leur voix.
Une fois les lieux éclaircis, le sourire revenu sur chaque visage, ils entamèrent la composition dédiée pour leur reine. Et ils se retrouvèrent réunis pour célébrer cette joie d’être ensemble comme ils le devaient en cette journée.
Carine V.
Liste : sourire, joie, tendresse, aimer, adoré
Tout sourire, tu te diriges vers notre rendez-vous. C’est la première fois que je t’invite chez moi. Ça t’as mis en joie, tu t’es dit que c’était sérieux, cette histoire entre nous. Tu t’es dit qu’on avait dépassé le stade de la simple amitié, des premiers moments de tendresse.
Et tu as raison, mon
adorée, mon trésor, mon délice. Je t’ai accueillie comme il se doit, et je me suis mis en cuisine. J’ai préparé un véritable festin. À vrai dire, j’ai cuisiné pour plusieurs repas. Mais, que veux-tu ? Je t’aimetellement. Et, à toutes les sauces.
Vincent Corlaix
Un lancé de trois dés du set Primal des Story Cubes.
Tirage du set Primal des Story Cubes du 3/11/22
Il faut nourrir la bête, c’est son tour. Adrien ne connait pas ses origines. Orphelin depuis son jeune âge il sert d’esclave au seigneur d’Eritrée.
Aujourd’hui il l’a senti : le vice dans sa voix. Il l’a vu le sourire en coin. Peu sont ceux qui remontent la falaise après avoir nourri la bête. Mais il n’a pas le choix. Alors il se lève, prends le sceau dans lequel les restes de poisson ont été jeté et sort du château accompagné des gardes. Le vent souffle fort. Descendre la falaise est dangereux. Il continue sa descente seul, les gardes ne le suivent pas.
Lorsque les pierres commencent à lui tomber sur les épaules il continue sa descente. Mais l’inévitable arrive, un rocher plus important, dans sa chute, fracasse le chemin et déséquilibre Adrien. Aucune prise ne lui permet de se rattraper, le précipice le happe. Sa chute est longue et accompagné de l’écho de rires cinglants. Puis vient le trou noir.
Sa tête a heurté violemment le sol. Son corps git mais il n’est pas mort. Il se réveillera longtemps après, et ce qu’il voit à son réveil n’a rien de rassurant. L’énorme lézard le fixe : gueule entrouverte laissant paraitre d’énorme canines plus tranchantes que l’acier.
Alors, dans un dernier souffle, de ses dernières forces il pose sa main sur le museau de la bestiole.
Sa main reste, comme si le temps était suspendu, lorsque soudain une voix raisonne dans sa tête.
« Te voilà Prince, il était temps ».
Son sang vibre dans ses veines. Le lézard le fixe, docile. Adrien ne sera plus jamais seul.
Timothy
Dans la maternelle mon fils le système de notation se fait avec des animaux. Concrètement, Louise avec sa fille qui fait du piano est en classe Girafe. Et Martin, le fils de ce connard de Philippe, est dans la classe Lion.
Évidemment, le mien, lui, est dans la classe Poisson. Vous avez très bien compris ce que ça veut dire.
Aujourd’hui encore, j’ai été convoqué par la directrice de son école. Motif ? Il a foncé droit dans le mur parce qu’il se prenait pour un tricératops.
Il est vraiment con comme un caillou.
Jérémy O.
C’était le nouveau jeu à la mode. Louis avait été tiré au sort parmi des centaines. Il était sûr d’avoir gagné le gros lot. Pour une fois qu’il avait gagné quelque chose…
Il avait été récupéré chez lui et amené dans une salle immense où il s’était retrouvé habillé pareil que les autres. Tous se regardaient ne sachant pas à quoi ils allaient être mangés. Puis une musique retentit.
Première épreuve : traverser un étang. Cela semblait facile. Un premier se décida à mettre un pied dans l’eau. Il se mit à hurler. Tout le monde paniqua et recula subitement. L’étang était infesté de piranhas. A ce moment-là un immense rocher se mit à débouler du mur de derrière. Ils n’avaient plus le choix, ils devaient traverser. Alors Louis fonça tête baissée et nagea nagea nagea jusqu’à ne plus pouvoir respirer. Il entendait des cris de douleur autour de lui. Il se déplaçait désormais dans une mare de sang. Il arriva au bord surpris d’être encore en vie. Le seul semblait-il. Mais il se retrouva nez à nez avec un tyrannosaure. Le dinosaure semblait lui sourire. Il l’avala sans sourciller.
Le lendemain à la télé la présentatrice se réjouissait de la nouvelle directive mise en place : la planète pour accueillir les nouveaux revenus du crétacé devait faire de la place et nourrir les nouveaux habitants.
Carine V.
Décidément, le jeu de la vie était certainement un jeu de dés. Sur la petite boule de boue qui orbitait autour du soleil, des choses commençaient à remuer au fond des océans primordiaux. Des êtres monocellulaires se mirent à évoluer en bestioles étranges. D’abord en méduses remontant vers la lumière de la surface, puis, des éons plus tard, ils devinrent toutes sortes de poissons dotés d’assez de neurones pour commencer à être curieux de ce qui se passe sur la surface terrestre.
De fils en chromosomes, ils mutèrent en géants dinosauresques qui régnèrent pendant des millénaires, jusqu’au moment où le plus futé d’entre eux atteignit le pinacle de son art scientifique, en décodant le message secret caché au sein du génome de sa race.
Sa perplexité fut grande, au point de demander à la cantonade de ses laborantins :
— L’un d’entre vous sait ce que ça veut dire, « impasse évolutionnelle » ?
Vincent Corlaix
