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Séance n°31 — Cuisine intergalactique

Séance n°31 – 22 septembre 2023Séance n°31 – 22 septembre 2023

Jeu n°1 —

Lors de leurs pérégrinations spatiales ou multidimensionnelles, les participants découvrent trois ingrédients incroyables. Ils doivent les décrire (aspect, gout, parfum, effets indésirables…)

Les textes :

Céleste étudie attentivement la liste d’ingrédients qui lui a été confiée. Ses yeux s’arrondissent de stupeur : fruit du dragon d’eau, poudre d’Yggdrasil et lait de licorne. Il va lui falloir des mois pour rassembler tout ça et ce ne sera pas une partie de plaisir. Toutefois, la jeune fille ne s’avoue pas vaincue pour autant, grâce à la science des portails cosmiques.

Se félicitant d’avoir suivi ce cours fastidieux, elle ouvre le premier vers le centre des Neuf Mondes pour aller quérir un morceau d’écorce du fameux Yggdrasil.

Ébouriffée et légèrement blessée, Céleste réouvre le portail plusieurs semaines plus tard vers la planète bleue, lieu de vie du dragon bleu. Maintenant, il lui reste à trouver comment en convaincre un de lui vendre, donner, confier ces petits fruits turquoise sans perdre un membre ou pire son âme. Les dragons d’eau sont de redoutables négociateurs.

Un bon mois plus tard, Céleste rentre au château déposer les premiers ingrédients, car pour le dernier, il faudra s’adresser au marché noir, le lait de licorne est une denrée rare.

Barbara


  • La Racine d’ici et d’ailleurs : Découverte par Maire Stiti, exploratrice de galaxie. Elle mit plus d’une dizaine d’année à pouvoir attraper et cultiver cette plante. En effet, au début à chaque approche, elle se téléportait. Elle donna son nom au premier ragout qui l’utilisa comme ingrédient principal : Le Ragout Stiti
  • L’Ossabil : Se trouve sur l’ossabilier, arbre que l’on pourrait associer à la famille des sequoias dépassant facilement les cinq mètres. Il ne fructifie et ne fleurit que tout les 5 ans. Sa fleur est bleue à rayure jaune son fruit est le contraire.
  • La poudre de Cérem : Cette épice aux propriétés extraordinaire permit la mort du dernier monarque de la galaxie du même nom. Elle a pu changer le gout du poison. Elle est considérée comme danger T2 sur une dizaine de planètes.

Clotilde


Jour 1 — De tous les trucs bizarres que j’aurais pu trouver sur cette planète de 15m², cet œuf était la dernière chose que j’avais imaginée. Ma foi, pas bien grand, tout seul, il devait bien y avoir une mère quelque part ? Ou alors c’était le fameux œuf de « la poule ou l’œuf » qui prouvait que l’œuf venait avant la poule ?

En tout cas, il revient systématiquement au même endroit quand je le ramasse, étrange… Ça ferait une super omelette infinie !

Jour 2 — La mousse des arbres de la planète M-R-T-R semble comestible. Je vois la faune en grignoter les poils longs et filandreux. Je passe ma main dessus, et elle se couvre instantanément d’horribles pustules vertes. Bon, ne pas toucher les poils des arbres, c’est noté. N’empêche, ça se mange et j’ai faim, on va quand même le tester un peu.

Jour 3 — Franchement, qu’ils sont accueillant ces cannibales, quand même ! Heureusement que je ne suis pas de la même espèce qu’eux, ça aurait été ballot d’être leur repas. Mais j’ai été invité à leur table, et ce sont des gens tout à fait charmants. Je dirais même très raffinés ! Leur planète aussi est très jolie. Bon d’accord, un peu vide vous me diriez ; beaucoup de terre, pas grand-chose d’autre. Mais on y voit très loin, et on peut se garer facilement.

Et leur nourriture, exquise ! Ragoûts, tartares, côtelettes, que de la viande ! D’un joli bleu, d’ailleurs. J’ai pu repartir avec un paquet, je suis refait. J’ai hâte de faire découvrir ce cuissot d’enfant d’élevage à mes compagnons, ils ne vont pas en revenir ! J’ai rarement aussi bien mangé.

Heilani


En vacances sur Delta Eridani Prime, je suis allé visiter les Grandes Halles qui ont la réputation d’être le plus grand marché de producteurs de ce cadran.

Et j’en ai eu pour mon argent ! Sa réputation n’est pas volée. S’étendant sur des kilomètres carrés, sur des dizaines d’étages et de sous-sols, et –paraît-il– sur une demi-douzaine de dimensions, il me faudrait sans doute plus d’une vie pour en faire le tour.

Au gré de mes déambulations, j’ai quand même repéré quelques ingrédients intéressants. Par exemple, j’ai trouvé ce régime de bananes temporelles en train de pourrir dans leur bac. D’ici deux à trois jours, elles devraient être à point.

À deux stations (oui, il y a même des lignes de métro), des nomades du Cercle intérieur proposaient leurs produits. J’ai évité de me pencher trop sur leurs légumes psychotropes, mais je me suis laissé tenter par un sac de graines de quinoa solaire. Bien employée, cette céréale me permettra peut-être de faire quelques économies de carburant. Il ne faudra juste pas oublier mes lunettes de soudure.

Au moment de repartir, j’ai été hélé par un poissonnier qui bradait une partie de sa marchandise. J’ai cru faire une affaire en lui achetant trois kilos de magnifiques carpes. C’est seulement une fois rentré que je me suis aperçu que c’étaient des carpes philosophes. Bon, tant pis. Je trouverai bien une idée pour les incorporer à ma recette.

Vincent Corlaix


Jeu n°2 —

Les ingrédients tournent entre les participants. Maintenant, il s’agit de créer une recette avec et donner un nom à leur invention culinaire.

Les textes :

Ingrédients fournis par Clotilde :

  • Racine d’ici & d’ailleurs — Petite racine douce pouvant se téléporter. Goût oscillant entre la carotte et l’épinard
  • L’ossabil — Fruit rayé jaune et bleu, à la chair acide et aux pépins sucrés
  • La poudre de Célem — Épice inodore et insipide, mais qui permet de rendre l’amer sucré, le sel acide et le sucré poivré

Dans une poêle, faire revenir les oignons, ail et échalotes avec un peu d’huile féerique. Découpez en cube de taille parfaitement identique. Incorporez au premier mélange, ajoutez des dés de carottes et de panais enchantés. Laissez mijoter.

Pour la préparation de l’ossabil, ouvrez le fruit en deux et prélevez les pépins. Découpez en fines tranches que vous disposerez en pétale de fleur autour du plat principal. Dans un bol en marbre fin, pilez les pépins de l’ossabil en une poudre fine. Prélevez une louche de jus de cuisson des racines et, dans une petite casserole, faites chauffer à feu doux avec la poudre d’ossabil et un peu d’épice de perlimpinpin ; cela donnera à votre sauce une jolie couleur mordorée.

Dressez : disposez les pétales d’ossabil autour des légumes racines, refermez les pétales. Enfin, versez la sauce tout autour. Pour finir, et cela donne toute la dimension au plat, saupoudrez de la poudre de Celem au moment de servir.

Barbara


Ingrédients fournis par Jérémy :

  • Creko — Fruit sous-marin qui a un intérieur filandreux. Le croquer donne l’impression de manger ses propres cheveux. Il est bleu et violet.
  • Chili-champi — Champignon orange, parfois rouge, qui libère des spores extrêmement irritants. Si un sujet y reste exposé plus d’une dizaine de secondes, il peut même y avoir des séquelles à long terme.
  • Chépamoi — À priori sans effets sur les êtres vivants, mais fonctionne en symbiose avec un parasite appelé florastomacretion. Quand les deux entrent en contact dans un même organisme, le champignon prend le contrôle du parasite qui lui-même contrôle les humeurs de l’hôte. Son goût et son odeur de miel attirent souvent l’attention. Un dépistage est obligatoire avant toute ingestion du produit.

— Bienvenue au concours des Recettes de l’Extrême ! À ce stand : la fameuse Poêlée des 3C du Maitre Litoq ! Expliquez-nous votre recette, et pourquoi seriez-vous le vainqueur ? — Bonjour ! Eh bien, tout d’abord, nous avons besoin de creko, le fameux fruit infect et filandreux des fonds marins. Pour le rendre plus digeste, je le passe au four jusqu’à ce qu’il soit cassant avant de le rajouter dans une poêle avec de la cive et de l’huile de chanvre. Ensuite j’y rajoute nos deux champignons : le chili-champi et le chépamoi coupé finement. N’oubliez pas de bien enlever les spores du chili champi avant ! Avec des gants, évidemment ! Faites revenir avec le reste, déglacez avec un verre de vin de prune. Pour le dressage, on met une unique portion dans une cuillère à thé, on rajoute du persil rouge et voilà ! Et le dépistage gratuit du parasite florastomacretion est offert avec ! Je gagnerais à mon humble avis grâce au danger représenté de nos deux champignons et à la saveur magique de la noisette qui se dégage de cette association. N’hésitez pas les gastronomes de l’extrême ! — Merci, maitre, pour ces explications ! Hâte de la dégustation ! Passons maintenant au plat suivant venant de la planète Terre, le fameux ragout Fugu-pangolin…

Clotilde


Ingrédients fournis par Barbara :

  • Fruit du dragon d’eau — petit fruit de forme ronde, d’une couleur turquoise, son goût relativement doux apporte une saveur acidulée.
  • Poudre d’Yggdrasil — Poudre blanche utilisée en assaisonnement de pâtisseries, odeur boisée caractéristique très présente
  • Lait de licorne — s’utilise uniquement frais, couleur changeante, permet de lier n’importe quelles saveurs, donne un aspect scintillant à toute préparation

Les cookies céruléens au lait à paillette sont le dessert phare de « L’Étoile Étoilée d’Étoile de Toile », le plus grand restaurant de la galaxie, sans aucune vantardise.

Sa recette est pourtant toute simple, ce sont bien ses ingrédients qui font toute la différence ! Une revisite audacieuse d’un goûter enfantin, c’est ça qui charme les jurés !

Tout d’abord, mettre le lait de Licorne au frais, et l’y conserver jusqu’au dernier moment, car c’est ainsi qu’il se consomme.

Ensuite, prendre son fruit du dragon d’eau et le hacher menu. L’incorporer dans une pâte à cookie maison. Ingrédient mystère : une pincée de poudre d’Yggdrasil, pour donner un fumé boisé au cookie. Cuire le tout, servir chaud.

Le fruit du dragon d’eau offre une magnifique couleur céruléenne au cookie. La poudre d’Yggdrasil le parfume à la perfection (et éloigne les personnes dépourvues de bon goût ; il faut avoir un palais raffiné pour l’apprécier). Enfin, le lait de licorne bien frais, dont les volutes colorées et pailletées se déplacent dans le verre comme un nuage de bonheur.

Tremper le cookie chaud dans le lait froid, manger le cookie, boire le lait au goût du cookie et BAM ! explosion de saveur qui met tout le monde d’accord.

Heilani


Ingrédients fournis par Heilani :

  • Œuf de la poule ou de l’œuf — blanc émaillé de rose, son intérieur est visqueux et constitué uniquement du jaune. Sa coquille, très friable, a le goût de fraise amère.
  • Mousse chevelue — À cuire uniquement à 36,007° pour éviter toute intoxication mortelle. Très irritante, à ne pas manipuler sans protection. Goût proche de la cacahouète.
  • Cuissot d’enfant bleu — Viande à la chair bleutée, très savoureuse et raffinée, à consommer de préférence saignante.

J’ai donné mes instructions. Ma brigade est d’attaque. Nos convives de ce soir ne vont pas en revenir, les papilles en ébullition.

Tout d’abord, nous allons monter la mousse chevelue en salade. Difficile à manipuler, elle requiert de méticuleuses précautions ; un four réglable au centième de degré près, et des gants en nanoKevlar doublés à l’amiante carboné.

Une fois disposée en couronne dans le plat, nous déposons en son centre l’œuf Delapoulouleuf. Il est disposé sur un élégant petit appareil qui a pour fonction de briser régulièrement la coquille, car elle a pour faculté de se reconstituer presque immédiatement. J’espère que nos invités sont au courant que c’est justement la coquille, et non l’intérieur qui est comestible.

Enfin, en accompagnement, j’ai proposé un tataki de joue de petit bleu. Cette viande, si caractéristique, se mêlera magnifiquement aux saveurs élaborées de fruits à coque de la salade, et de fraise pas mûre de la coquille d’œuf.

Malheureusement pour nos convives, étant donnée la législation locale, ils ne pourront pas déguster ce plat sans risquer une peine de prison à vie. C’est pourquoi je l’ai intitulé « L’Infinie Frustration ».

Vincent Corlaix


Jeu n°3 —

Les recettes tournent entre les participants. Cette fois, ils se mettent dans la peau d’un critique gastronomique pour parler de la dégustation de cette incroyable recette.

Les textes :

Sur une recette concoctée par Jérémy

Dubitative, je regarde la table, une nappe couleur voie lactée, des couverts munis de petites alarmes et un sablier en guise de salière et de poivrière. La serveuse arrive en tremblant avec un petit texte explicatif : Repas gastronomique à dégustation chronométrée. Je commence à comprendre la présence de ces drôles de couverts et du sablier sur la table. Après lecture de l’avertissement –que je ne détaillerai pas, si vous avez été attentifs, vous le connaissez déjà. Je me contenterai de vous narrer l’expérience et mon ressenti.

Premier service : le dessert : bananes splash. Plutôt gouteuses, douces, l’assaisonnement épicé s’accorde à merveille avec le goût fraise réglisse. Je n’ai pas été assez rapide pour la dégustation, cependant le spectacle de la fin de la banane évoluant vers une fleur tropicale pour ensuite disparaitre dans un tourbillon de paillettes était étonnant.

Second service : Bouillabaisse solaire de la Voie Lactée. Celui-ci, j’ai pris soin de retourner le sablier et d’activer les alarmes des couverts avant de l’avaler au plus vite, me brulant la langue et le palais au passage. Je n’ai pas été convaincue par le goût des graines de quinoa solaire bien qu’il faille noter un bénéfice de temps évident pour la cuisson et une empreinte écologique minimale. Quant à la carpe philosophique, le goût était exceptionnellement savoureux, même si désormais mon esprit déborde d’idées noires.

En conclusion, malgré une expérience peu commune, je m’en tiendrais à des mets plus ordinaires.

Barbara


Sur une recette concoctée par Vincent

Les trois sabots entrèrent dans la pièce, surmontés d’un pantalon de costume et d’une chemise blanche. Les mains, composées de trois doigts épais, remontaient des lunettes sur une petite trompe. Bouche fermée, les yeux d’un rouge vif scrutaient la pièce.
Une seule chaise au milieu de l’obscurité. Il s’y avança, tira la chaise et s’assit.
Un bruit de spot, et une lumière éclaira une table face à lui. Là, illuminée, l’Infinie Frustration y trônait. Assiette parfaite : l’œuf était d’un blanc écaillé d’un rose brillant, la mousse encore humide, et la joue était éclatante de fraicheur. L’odeur lui emplit les narines. Il savait qu’il ne pouvait juger et noter que sur ces deux sens.
Mais l’envie était trop forte. Il se leva, sur la pointe des sabots.
Il s’approcha de la table.
Sa trompe tatillonna jusqu’à l’assiette. Il en attrapa une bouche et la porta à sa bouche.
À peine eut-il le temps de savourer les miettes que les lumières de la police spatiale apparurent.

Clotilde


Sur une recette concoctée par Clotilde

— Et le Chef Chomimbeurk, jury de ce soir, s’apprête à goûter l’étonnant plat du concurrent le plus controversé de ce concours qui, sans peur, use d’ingrédient bien dangereux : la fameuse poêlé « 3 C. Ceeko, Chili Champi et Chepamoi » qui se battent en duel dans un plat tout à fait original. Alors monsieur, vous en pensez quoi ?
— Hum… humhum… mache mâche hummmm humhumhumhum…
— Le public retient son souffle. Va-t-il adorer ou mourir sur place ? On rappelle que le Chef Chomimbeurk est le spécialiste des plats à risque. Il a tué toute sa famille avec ses expérimentations, il est bien placé pour en apprécier toute l’audace !
— Huuuuummmmmmmmmmmmmm.
— Il repose sa fourchette et va pratiquer le dépistage gratuit et recommandé, avant de revenir nous exprimer son avis.
— C’est original, osé. J’ai apprécié le mariage du croquant et du mou, les goûts sont maitrisés, les ingrédients se marient bien contre toute attente. Le nom du plat n’est pas très recherché, mais la présentation est bonne, ça donne envie. Je vais mettre… 9.
— Oh lalalala c’est la douille ! Et oui, mesdames et messieurs, pour gagner il lui fallait un 10. Mais, dites-moi, pourquoi ce 9 ?
— Je trouve franchement moyen de devoir pratiquer un dépistage anal à chaque bouchée.

Heilani


Sur une recette concoctée par Barbara

Mes amis, quelle joie ! Quel bonheur !

J’ai eu la chance de déguster la dernière création du maître œuvrant aux cuisines du célébrissime « Des Tables Attablées À Table »1. La création du maître a pour nom « Racines d’Ici & d’Ailleurs et son Ossabil à la Poudre de Celem ».

Une composition audacieuse et élaborée qui se présente comme un magnifique bourgeon floral géant, dont les pétales s’ouvrent langoureusement dès lors que le Celem tombe en pluie mordorée à sa surface. Une fois ce spectacle surprenant terminé, le parfum suave de la composition vous invite alors à voyager en esprit à travers une galaxie de sensations olfactives. Puis, on plonge son couvert dans le ragoût de racines mijotées à point durant des semaines. Et là, mes amis, là…

Là, je n’ai plus de mots pour décrire la flamboyance, la pâmoison gustative qui vous saisit alors. Au point qu’une seule bouchée suffit à changer votre vie. On ne désire même pas en prendre une seconde, de peur qu’elle ne puisse pas rivaliser avec l’extase papillesque qui vous a saisie. Une cuillère et tout après est fade.

C’est pour cela que je me dois de vous l’annoncer ici : ceci est ma dernière critique gastronomique. Je me retire, je pars m’isoler dans un monastère perdu. Adieu.

Addentum : Une information de dernière minute : notre éminent confrère semble avoir été la victime d’un empoisonnement indirect. En effet, lors de sa dégustation, un convive voisin s’est vu servir une carpe philosophe dont la cuisson n’a pas été correctement effectuée, et qui a contaminée une partie de la salle du restaurant. Nous vous prions d’accepter nos excuses pour cet inconvénient. Vous retrouverez sa chronique culinaire dès la semaine prochaine.

Vincent Corlaix



  1. À ne pas confondre avec L’Étoile Étoilée etc. Ce vulgaire routier qui se prend pour… mais je m’égare…↩︎

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